Collaboration - INSIDE OUT PROJETTOUS EGAUX, TOUS DIFFÉRENTS

TOUS ÉGAUX, TOUS DIFFÉRENTS - LE DROIT À L’ÉCOLE POUR TOUS

A Sonia, Sandrine, Elise

Cette aventure ! Ce sont les enfants qui en parlent le mieux.

Pourquoi ce projet ? : 

 - Pour défendre les droits des enfants, et particulièrement le droit à l’école pour tous. Parce que si on n’apprend pas ce qu’on apprend à l’école, on ne peut pas réussir dans sa vie. 

 - Pour attirer les yeux des passants, pour qu’ils se posent des questions. Pour donner exemple aux gens. 

 - Pour dire que tous les enfants sont égaux mais en même temps tous différents : on est tous des humains mais on n’a pas les mêmes goûts, on n’est pas des « photo-copies ». Nous sommes tous des « originaux », uniques. - Pour que tout le monde se sente concerné. 

- Parce qu’il est important et nécessaire de travailler autour de l’éducation à l’image, comme lorsque nous découvrons des œuvres mystères. Il y a un sens important dans nos photos et ce qu’elles véhiculent. 

 - Nous avons tous participé à un projet photographique mais surtout, et avant tout, à une belle expérience humaine. 

Les étapes du projet : 

 - En septembre, à la ferme pédagogique de Saint Niau, nous avons pris des autoportraits et portraits après un travail sur Vivian Maier en classe. Nous avons fait des jeux coopératifs pour apprendre à être et vivre ensemble, à former un groupe classe, pour avoir confiance en l’Autre. 

 - En novembre, nous sommes allés voir l’exposition photos à la mairie de Lanester : « En scène », sur le chantier du Quai 9. Cela nous a donné envie de prendre des photos de la ville. Elles sont exposées dans le couloir proche de notre classe. 

 - Nous avons alors embarqué madame Niemiec et ses élèves dans notre aventure. - Nous avons travaillé sur la CIDE (convention internationale des droits de l’enfant) après avoir étudié en histoire la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (26 août 1789) puis la Déclaration universelle des droits de l’homme (1948). 

 - Lanester est ville amie des enfants (UNICEF). Nous avons été choqués par le nombre d’enfants qui ne vont pas à l’école dans le monde : plus de 110 millions et surtout des filles, ainsi que par le nombre d’analphabètes. Un être humain sur 6, près de 800 millions, ne sait ni lire ni écrire. Deux tiers sont des filles. Il existe des pays où il n’y a pas assez d’écoles pour tous les enfants. Ainsi, dans certains pays d’Afrique, il peut y avoir jusqu’à 80 élèves par classe ! Parfois, un enfant doit parcourir plusieurs kilomètres à pied pour y aller et rentrer chez lui. Parfois même, les écoles sont si petites que les enfants n’y vont que la moitié de la journée, pour libérer les salles. D’autres enfants sont obligés de travailler pour faire vivre la famille. Dans les pays en guerre, l’école est souvent interrompue. Chaque photo représente un droit de l’enfant. - Dans certains pays d’Asie du Sud, 24 millions d’enfants ne sont pas enregistrés à l’état civil. En Afrique subsaharienne, ils sont 18 millions. Ces enfants ne peuvent ni aller à l’école ni se faire soigner. On les appelle « les enfants invisibles ». 

 - La maitresse nous a inscrits pour participer au projet Inside out. Nous avons été photographiés par Den’s Saul puis l’équipe de Inside Out a donné son accord pour imprimer les photos qui ont été envoyées depuis New- York début mars. 

 - Nous avons découvert nos photos dans un Dock du Quai 9 puis elles ont été collées sur la façade par les services techniques de la mairie. 

 Remerciements : 

 - Merci à Den’s Saul pour son œil de photographe qui a su nous mettre en valeur. Merci à Elise pour son assistance bienveillante et son maquillage. 

 - Merci à JR et à l’équipe de Inside Out pour nous avoir permis de réaliser ce projet qui nous tenait à cœur. - Merci au livreur de Fed Ex. 

 - Merci aux services enseignement et techniques de la ville qui nous ont permis de mener à bien notre projet. Merci beaucoup à Régis Monnier, Thierry Le Beller et Laurent Tourbier pour le collage des photos dans le froid et le vent même s’il faisait beau. 

 - Merci à la colle, aux pinceaux et à la météo ! 

 - Et merci aux murs de l’école de bien vouloir garder nos portraits le plus longtemps possible…  

SITE WEBINSIDE OUT PROJET


CHAMBRE AVEC VUE - “Olympus Pen EE

L’Olympus Pen EE, le boitier idéal pour la Streetphotography.

Depuis plus d’un an, je prends un réel plaisir à photographier en argentique. Comme pour le numérique, j’ai pris mon temps pour trouver l’appareil photo idéal à ma pratique de tous les jours. J’ai fait plusieurs essais : Olympus om1, Canon EOS,… ce n’est pas ce qu’il y a de plus léger et discret.

Cet appareil tant recherché devait être passe-partout, rentrer et sortir d’une poche sans encombre. Après avoir multiplié les recherches autour de moi, sur le web, j’ai opté pour un demi-format (18x24), l’Olympus Pen EE dit half-frame.

Ce compact est équipé d’un 28mm équivalent 40mm f3,5. Tout automatique ultrasimple dans les réglages et accompagnée d’une cellule au sélénium, il y a juste à indiquer la sensibilité de la pellicule.

Ce que j’affectionne chez ce boîtier hormis les caractéristiques ci-dessous, c’est l’apprentissage de la photographie de rue en mode verticale, pas toujours simple au début, puisque l’on est plutôt formaté en mode paysage dans la pratique. De plus, il donne la possibilité d’être encore plus créatif en utilisant “l’half-frame” (demi-format) sous forme de diptyque. 

L’appareil photo offre la possibilité de pouvoir faire 72 poses  sur une pellicule de 36 (film 135, 24x36, cela correspond à 2 prises de vues verticales 18x24). Un avantage ou non car j’ai souvent des difficultés à finir mon film. J’utilise de la Trix-400 Kodak réputé pour avoir un grain marqué. Ce qui ne pose pas de problème sur le demi-format à la lecture d’un tirage photo.

Aujourd’hui j’aurai envie de poursuivre ma pratique en continuant à développer “l’half-frame” pour approfondir avec soin mes compositions photographiques. Je suis à la recherche de modèle identique à l’Olympus à savoir l’Agfa paramat, Ricoh Auto Half, Canon demi,…

Le Pen EE donne au déclenchement vraiment des sensations agréables sur le terrain, on déambule en toute discrétion, en passant inaperçue. Un sentiment de liberté domine dans la composition…

Using Format