RDV STREET ART - GALERIEJUMBLE

La galerie JUMBLE, spécialiste de l’art urbain basée à Lorient (Morbihan), a créé l’événement durant la période estivale 2022 en s’installant dans les locaux de l’ancienne Maroquinerie Légal & Cano. L’un des objectifs de JUMBLE est de rendre l’art urbain accessible au plus grand nombre.

Elle travaille de manière privilégiée avec une sélection d’artistes pour lesquels ses passionnés ont un véritable coup de cœur : Matt_tieu, Sébastien Bouchard, Philippe Hérard, Ender, Petite Poissone, 13bis, Kelu Abstract, Raf Urban, Dark, Naga, K.Liopé.

La galerie Jumble propose également des œuvres originales et des éditions d’art d’artistes de renommée internationale (Blek le rat, Ernest Pignon-Ernest, Shepard Fairey, JR, Cleon Peterson, Leon Keer, C215…).

Durant 4 semaines, la galerie virtuelle (www.galeriejumble.com), sait mis « hors les murs »… et « sur les murs » du 26, rue des Fontaines (qui deviendra bientôt une agence immobilière).

En plus des nombreuses œuvres exposées, JUMBLE a souhaité dynamiser le lieu en mettant en place des “LivePainting”, le week-end. L’occasion pour les visiteurs de suivre le processus de création d’un artiste. Le samedi 23 juillet 2022, Sébastien Bouchard, artiste nantais, a inauguré les lieux à l’occasion d’une première création.

D’autres artistes sont venu soutenir l’événement : Matt_thieu, Naga et Kar.


CULTUR’L - CIE HORS(E) “Un petit coin de paradis”

Dans le cadre du festival “Quai 9 à Kerhervy” édition juillet 2022.

Les numéros de ruban aérien, de voltige, d’équilibre se sont succédés à un rythme soutenu dans ce spectacle mêlant utopie et rêverie, rire et magie.

Synopsis du spectacle : Un petit coin de paradis… Tout laisserait à penser que l’on ne puisse trouver endroit plus paisible : une petite maison sur un lopin de terre, quelques fleurs, le doux bruit de la terre… Une complicité entre homme et nature que nul ne saurait troubler. Enfin, a priori, car comme disait Jules Renard : “La campagne se prête à toutes les divagations du rêve” et c’est entre utopie et rêverie, rire et magie, qu’une fois encore la compagnie Hors(e) Série veut vous emmener.  Des personnages insolites, des animaux complices, une heure de chevauchée épique à ne pas rater.

Comme disait Jules Renard : « la campagne se prête à toutes les divagations du rêve » !


FACE TO FACE - MORGANE GAUDIN

Nouvelle femme, nouvelle histoire personnelle : rencontre photographique lors de son dernier concert à Larmor Baden à l’occasion de la sortie de son nouveau clip vidéo ”Aldebaran”. Découvrez l’univers artistique de Morgane G autour de la musique.

Peux-tu me parler de ton histoire avec la musique ?

Mon histoire avec la musique commence au berceau. Personne n’est musicien à la maison, mais tout le monde est amoureux des notes qui ont rapidement accompagnées nos vies. Petite, je dormais devant les enceintes lorsque mon papa animait des soirées. Mon histoire avec la musique est une véritable histoire d’amour, c’est une histoire fusionnelle, passionnée, elle me donne du fil à retordre mais elle me fait voyager. 

J’ai débuté comme tout le monde (j’imagine !), sous ma douche. Puis, un ami m’a entendu et m’a demandé de l’accompagner pour jouer dans un bar en Bretagne … Timide sur scène, j’y suis quand même allée. S’en est suivi la demande de la responsable du bar de venir jouer tous les vendredis, ça a duré 3 ans, en parallèle de mes études, et c’était parti, je n’allais plus quitter les scènes…

J’ai passé 2 Masters dans le tourisme durable et solidaire et l’évènementiel, et je travaillais au Costa Rica dans le tourisme durable et solidaire lorsque l’opportunité de vivre de ma passion s’est présentée. J’avoue ne pas avoir hésité longtemps, j’ai sauté dans le grand bain. 7 ans après, je ne regrette ce choix pour rien au monde.

En 2021, tu fais le choix de te lancer en solo. Si tu devais décrire ton univers musical, tes inspirations, comment qualifierais-tu ta musique aujourd’hui ?

Ma musique est une musique d’évasion, elle est une musique de ressentis, d’émotions et de nature. Ca peut sembler flou, mais ce sont les mots qui me viennent lorsque l’on me demande de parler de ce que je fais. Je ne m’invente pas un personnage, ce que j’écris, ce que je chante, ce que je fais, c’est moi, tout simplement. Passionnée de ces soirées où l’on se rassemble au coin du feu entre musiciens, il m’était naturel de rester dans un registre Folk, une musique qui rassemble. J’aime le banjo, le fiddle (petit violon), j’aime la mandoline et les voix en harmonies, mon univers Folk Bluegrass retrace mes voyages, mes rencontres le long des routes…

Je suis une voyageuse dans l’âme, et j’aime embarquer le public dans ma valise. 

Quels sont les thèmes que tu abordes dans tes chansons ? Que représentent-ils pour toi ?

La musique n’est pas une passion impersonnelle. Si je chante, c’est pour crier au monde mes envies de meilleur, de douceur, d’évasion et d’échanges. Les thèmes abordés me viennent tout naturellement, je n’ai pas à forcer les choses. Je suis quelqu’un de très attaché à la terre, les thèmes qui me sont chers sont donc la nature, le voyage (vous l’aurez compris !), les rencontres le long des routes, tout cela porté et inspiré par les échanges.

Quelles sont les trois chansons que tu écoutes en boucle en ce moment ? 

On aurait pu me poser la question hier, j’aurais donné une autre réponse, j’écoute de tout, et j’aime par-dessus tout me laisser porter par des artistes inspirants. Les trois chansons du moment…Je dirais « Jack » de Saratoga, « By way of sorrow » de Cry cry cry, et “Barbaro” de Barbaro.

Quand on se promène sur tes différents réseaux sociaux, on voit que tu accordes une grande importance à ton image artistique. Quel rapport as-tu avec la photographie ?

Mon image artistique fait partie intégrante de qui je suis. Non pas que ce soit une question de superficialité, mais bien de globalité. Je ne suis pas qu’une voix, ni qu’un univers, je suis la personne qui représente tout cela. J’ai fait une licence de communication audiovisuelle dans laquelle nous avions des ateliers de photo. Depuis que j’ai appris à observer, je suis une amoureuse de la composition photographique. J’aime comment le photographe apporte sa patte, son émotion à un instant T, qui durera toujours sur papier. Chacun peut imaginer l’histoire d’une photo, et je trouve que cet art est incroyable. Je choisis toujours avec beaucoup d’attention les photographes avec qui je collabore, leur approche de l’image, leur rapport à ma musique, tout cela est, selon moi, indispensable. De plus, étant modèle photo en parallèle de la musique, j’ai régulièrement l’occasion de cerner les lignes que je souhaite voir dans mes photos, qui témoignent de mon univers. J’en prends donc grand soin.

D’après moi, le photographe n’est pas simplement la personne qui prend la photo. C’est avant tout celui qui fait vivre une image, qui donne une réelle identité à l’instant. 

Depuis dimanche, ton nouveau clip est sorti, “Aldebaran”. Qu’est-ce qu’il raconte ? Qu’aimerais-tu qu’il provoque, que l’on en retienne ?

Le clip d’« Aldebaran » est une ôde à la liberté. Aldebaran c’est ma planète, que je peux retrouver à tout moment, lorsque je ne peux pas m’évader physiquement, je ferme les yeux et je la retrouve. C’est une zone de liberté sans limites, et dans ce clip, je voulais qu’on y retrouve les marqueurs de ce que je suis, proche de la nature, elle qui m’emmène dans un état méditatif.

Lorsque j’ai co-écrit ce morceau, j’avais en tête la présente forte des éléments (l’air pour la montgolfière, la terre pour l’ancrage et le voyage..), il m’étais donc tout naturel de tourner le clip en partie sous l’eau. Lorsque l’on est immergé, le bruit disparaît, tout est au ralenti. C’est un moment de quiétude que j’imaginais déjà dans mon EP avant même l’écriture de ce morceau. En studio, j’avais vraiment donné cette ligne directrice d’aspect « flottant » : des sons choisis en passant par l’éloignement, la réverbération … Tout cela me semblait en cohésion pour l’écriture du clip.

Les retours que l’on me fait du clip me touchent car ils sont exactement ce que je voulais qu’il procure : « Il me fait m’évader, j’ai oublié le quotidien le temps d’un instant », « Il m’a donné envie de prendre un sac à dos et d’aller chercher mes rêves ».

Chacun a son « Aldebaran » au fond de soi, mais si partager un morceau de ma planète peut aider chacun à créer sa propre étoile alors le pari est gagné. 

En 2023, des projets ?

Oh que oui ! Mon projet, c’est un chemin que l’on emprunte, il y a tout un tas de paysages à découvrir ! Un EP, des tournées, pourvu que « Morgane G » grandisse encore et encore et s’épanouisse au fil des rencontres ! J’aimerais faire de plus en plus de festivals, faire une résidence avec les musiciens, et pourquoi pas d’autres artistes, me nourrir de tout cela pour continuer de créer.

Metteure en scène : Anne Lore Leguicheux 

Musiciens: Guitare : Jack de Almeida Fourré  / Banjo : André Derennes

Contrebasse : Félix Mann Doche / Fiddle : Johanne Kernin

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