Quatre femmes, quatre corps, quatre énergies, quatre parcours, quatre histoires
divergentes et entrecroisées de rencontres… Mais au fond, n’ont-elles pas toutes la
même identité ?
Chorégraphie : Anaïs Le Toquin, Sandrine Hoff, Pauline Jochem, Fatima Shakur
Installée depuis le début du XXe siècle situé le long du Scorff, au coeur de la rade de Lorient. Le bâtiment industriel en état de vétusté, en fin de vie et d’activité car aujourd’hui il serre de stockage pour le recyclage de l’eau de mer pour alimenter différents endroits en eau douce. Il est actuellement en pleine déconstruction pour peu à peu disparaître du paysage.
La Glacière fait partie du décor, du patrimoine lorientais.
Pendant de nombreuses années, il était nombreux à se poser la question sur l’avenir de ce bâtiment. Certains professionnels ont imaginé des projets immobiliers en rénovant l’édifice.
Poser un regard photographique est une façon de conserver la valeur de ce patrimoine. C’est ce qui apporte à chaque ville, une histoire, des souvenirs…
Les photographies de cette série documentaire d’identifier ce lieu, de mettre en avant un quartier en perpétuelle évolution.
Grand labyrinthe en béton, l’intérieur de la Glacière évolue année après année car ce lieu respire encore. On y retrouve le passage de l’homme dans les différentes salles, foyers, vestiaires. On pourrait y passer du temps à multiplier les points de vue, varier le travail des lignes et des courbes, photographier chaque détail, mettre en avant les couleurs dé-saturer par la vétusté de l’endroit, mettre valeur les zones en lumière,…
En espace d’un instant, on imagine ce que pouvait être l’importance de ce lieu dans la vie du port de Lorient.
Près de 70.000 personnes ont assisté à la Grande Parade des nations celtes cette année, l’un des temps forts du Festival Interceltique. En costumes traditionnels, les artistes, parfois très jeunes et venant du monde entier, ont paradé sous les applaudissements du public dans le centre-ville de Lorient.
Changement de circuit pour 2017, changement de décors pour la prise de vues de mes photos.
L’année dernière, le départ avait lieu côté Glacière juste en face de l’ancienne fourrière, un lieu rempli de mise en scènes possibles, idéal pour capturer les nombreux groupes en costumes celtes. Mon envie était de sortir du traditionnel défiler pour faire place à plus de scène de rue, de portrait intergénérationnel.
Pour cette édition, les groupes étaient plus concentrés sur le parking du Slipway. J’ai eu plus de difficulté à m’imprégner de l’environnement. Une lumière matinale bien trop présente m’a orientée vers du portrait, plusieurs détails ainsi que faire sortir les ombres portés. Côtés matériels, j’ai souhaité approfondir mon travail argentique et de tester “Olympus pen ee” en mode portrait et reportage. Pour le numérique, j’avais privilégié le xt1 de chez Fujifilm en mode “Chrome” ou “Noir et blanc, Filtre jaune”.
Lors de cet événement, la discrétion est le maître mot pour pouvoir mettre en pratique mon inspiration.
Chaque année, le Festival Interceltique de Lorient rassemble plus de 750 000 milles visiteurs, c’est le moment idéal pour pratiquer la “Street Photography” :